mercredi 14 mai 2014

Commande involontaire de l’homme, l’érection ne se décrète pas. En réponse à une stimulation sexuelle, elle arrive ou… n'arrive pas. Si elle tarde systématiquement, il est important de consulter sans attendre.
 
On ne désigne plus les pannes sexuelles par le mot "impuissance". Heureusement ! On parle aujourd’hui de dysfonction érectile. Cela correspond à une difficulté, voire à une impossibilité totale, d'avoir ou de maintenir une érection suffisante pour obtenir un rapport sexuel satisfaisant et pénétrer durablement sa partenaire. Le trouble doit durer minimum trois mois pour que soit posé le diagnostic.
Cette anomalie peut survenir épisodiquement sans qu’on n’y puisse rien ! L’érection est une commande involontaire chez l’homme. Il ne choisit pas d’avoir ou de ne pas avoir d’érection. Les troubles de l'érection concernent presque tous les hommes à un moment ou un autre de leur existence. Ils touchent plus de 50 % des hommes entre 40 et 70 ans et environ 70 % des hommes âgés de 70 ans. La dysfonction érectile est préoccupante lorsqu’elle devient régulière, voire parfois permanente.

Troubles de l'érection : des causes organiques

L'âge : en tout premier lieu, il faut parler de l’âge et du vieillissement des tissus érectiles de la verge. Avec le temps, les érections spontanées sont moins fréquentes, elles mettent un peu plus de temps à venir, et la rigidité de la verge est de moins bonne qualité. Par ailleurs, le temps nécessaire entre deux érections s'allonge.
Un problème cardiovasculaire : les dysfonctions érectiles surviennent plus fréquemment chez les hommes qui fument, consomment de l'alcool et/ou présentent un surpoids. Tout facteur de risque cardiovasculaire peut avoir des conséquences sur la qualité des érections. L'artère caverneuse de la verge peut, comme les autres artères vasculaires, se scléroser, et ce d'autant plus facilement qu'elle fait partie des artères les plus étroites. Ainsi, lors d'une hypertension, d'un excès de cholestérol, d'un diabète ou d'un tabagisme, c'est l'une des premières à s'obstruer.
La dysfonction érectile est parfois un signal d'alerte de maladies non encore déclarées. Chez un tiers des hommes souffrant de dysfonction érectile et ayant été pris en charge, ce symptôme a permis de découvrir et de soigner une autre maladie, par exemple une maladie cardiovasculaire, un diabète ou une dépression.
Un effet secondaire à un traitement ou à un acte chirurgical : certains médicament, notamment ceux traitant l'hypertension ou la dépression, influent sur la fonction érectile. Un trouble de l'érection peut également survenir à la suite d'une opération chirurgicale de la prostate ou de la vessie.

Causes psychologiques des dysfonctions érectiles

Une nature émotive, une abstinence prolongée, la peur de la contre-performance sont autant de facteurs pouvant expliquer une panne érectile. Rien de dramatique. Si cette panne est enregistrée par l’homme comme une insuffisance grave, cela se complique. Elle risque d’en engendrer d’autres en provoquant un stress anticipé : « Pourvu que cette fois-ci, ça marche. »
Pour sortir de cette spirale de l’angoisse d’anticipation, il est conseillé d’aborder quelques rapports sexuels sans pénétration, histoire de retrouver le caractère érotique d’une intimité amoureuse et de diminuer l’angoisse. Un traitement court pour soutenir l’érection peut aussi être utile.
Si la panne sexuelle est due à un manque de désir pour la partenaire, il faut en parler avec elle. Un dysfonctionnement sexuel a toujours une cause, il est donc important de la découvrir.

Troubles de l'érection : quand faut-il consulter ?

Les troubles de l’érection sont normaux. Ils ne devraient donc pas être considérés comme plus importants qu’ils ne le sont. D’ailleurs, s’en inquiéter et en faire toute une histoire n’est pas bon pour la santé érectile !
Le stress, l’angoisse mettent en marche un processus physiologique au cours duquel les hormones de l’appréhension et du stress (ACTH et adrénaline) vont renforcer le blocage de l’érection. Conséquence : l'homme est aspiré dans un engrenage d’aggravation du trouble qu’il ne pourra maîtriser.
Ce n’est que lorsque le phénomène se répète régulièrement qu’une consultation s’impose. Il existe différentes solutions pour retrouver de bonnes érections. Il s’agit d’abord d’analyser les motifs du trouble (organique, affectif, psychologique). Puis à modifier les pensées, interprétations et réactions affectives qui le nourrissent ou l’aggravent.
 
http://lovdany.blogspot.com/2014/05/lerection-comment-ca-marche.html

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