dimanche 11 mai 2014

En termes de fréquence, en tout cas, la rareté des rapports sexuels n’est pas la norme. Aujourd’hui, une femme sur deux déclare faire l’amour au moins une fois par semaine (51 %, dont 4 % au moins une fois par jour, 27 % entre deux et cinq fois par semaine et 20 % une fois par semaine).
Malgré ces résultats, beaucoup souhaiteraient faire l’amour plus souvent. Presque une femme sur deux aimerait avoir des relations sexuelles plus fréquentes qu’aujourd’hui (47 %), et seulement 6 % avouent qu’elles préféreraient faire l’amour moins souvent (contre 46 % qui se montrent satisfaites de la fréquence actuelle de leurs relations sexuelles).
Est-ce la vie quotidienne stressante qui les épuise et les éloigne du sexe ? Ou les hommes auraient-ils, à leur tour, « la migraine » ?
Sont-ils effrayés par les femmes, particulièrement par les jeunes ?
Les 18-24 ans sont en effet très nombreuses à affirmer
 
Questions sexo à Dany Bibota 
A quoi est due la perte de désir ?
Comment dire non ?
Se masturber, est-ce tromper ?
Les préliminaires sont-ils obligatoires ?
Le sexothérapeute vous donne les clés d'une sexualité épanouie (...).
 
La psychanalyste Catherine Blanc refuse, elle, d’aborder le problème sous un angle quantitatif : « Nous n’avons pas besoin de faire l’amour quatre fois par jour.
 
Que voudrait dire cette revendication : faire la démonstration de nos capacités ?
La sexualité, c’est la rencontre de deux élans, celui du corps – la mobilisation du système nerveux – et ce que l’humain va en faire : refuser peut-être cette excitation corporelle, ou l’accueillir.
 
Et qui sait, avoir un orgasme ?
 
Tout cela dépend de l’individu, de son âge, de ses préoccupations et de sa quête dans sa relation au partenaire, mais aussi à la société. La sexualité est le théâtre de grands enjeux : nous ne sommes pas seuls dans un lit. Nous sommes avec notre corps, avec l’idée que nous en avons, mais aussi avec la relation, ses impératifs, la perception que nous nous en faisons, avec l’enfant que nous étions, avec ce que la société imagine de ce que nous devons être à 20, 30, 40, 50 ou 60 ans. »
 
C’est cette influence de l’environnement extérieur, des normes définies par la société, qui perturbe notre rapport à la sexualité, assure Sophie Cadalen. « L’angoisse de mes patients se résume toujours à cette interrogation : “Est-ce que je suis normal ?”
Et à mon sens, quand les femmes affirment vouloir faire plus fréquemment l’amour, c’est de ça dont il est question car, pour le reste, elles ont l’air assez satisfaites : 7,1 comme note, ce n’est vraiment pas mal.
 
Se plaignent-elles parce qu’elles ont envie ou parce qu’“il faudrait” ?
Honnêtement, j’ai l’impression que les femmes deviennent aujourd’hui de plus en plus actrices de leur sexualité. » Une affirmation corroborée par les chiffres : 53 % affirment prendre souvent l’initiative de l’acte sexuel. Les jeunes âgées de 18 à 24 ans sont 18 % à affirmer le faire très souvent (contre 6 % pour les 45-59 ans). L’égalité est en marche.
A suivre...
 

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