dimanche 11 mai 2014

Lorsqu'on dort mal, que les réveils sont chaque jour plus difficiles, il est tentant de piocher dans la boîte de somnifères qui nous tend les bras. Mais la prise d'un médicament n'est pas anodine. Voici quelques conseils pour ne pas faire d'erreur…
 
Si un de vos proches souffre d'insomnie, ne prenez en aucun cas les somnifères qui lui ont été prescrits. Les somnifères sont des médicaments. Ils présentent des contre-indications (les apnées du sommeil par exemple) et des effets secondaires (amnésie et somnolence notamment). En effet, la conduite d'un véhicule ou l'utilisation de machines peuvent se révéler dangereuses avec certains composés qui ont un effet résiduel, c'est-à-dire dont l'effet perdure pendant la journée.   
         
Demandez conseil
Si vous avez des problèmes à trouver le sommeil ou des difficultés à vous rendormir après un réveil au milieu de la nuit, n'hésitez pas à consulter votre médecin ou votre pharmacien. Eux seuls sauront vous conseiller et, le cas échéant, vous délivrer ou vous prescrire le traitement le plus adapté à vos troubles.
En cas de troubles du sommeil, le choix du médecin de vous traiter par un somnifère va dépendre de plusieurs critères. Le retentissement de ces troubles sur la vie quotidienne est à comparer aux risques qu'impliquent la prise d'un somnifère notamment la dépendance. Lors de difficultés à l'endormissement, la modification de l'hygiène de vie ou l'adaptation du "rituel du coucher" peuvent parfois suffire à rétablir la situation. Dans certains cas, l'insomnie trouve son origine dans une maladie et il est indispensable de la diagnostiquer et de la traiter avant ou parallèlement au traitement hypnotique.
 
Gare aux mélanges
S'il y a un réel besoin de traiter, il ne faut jamais associer plusieurs hypnotiques ou un hypnotique et un anxiolytique car une association facilite la survenue de la dépendance. De plus, le traitement doit être de courte durée et débuter avec la posologie la plus faible possible aussi afin d'éviter les risques de dépendance. Enfin, il est désormais interdit aux médecins de prescrire un traitement hypnotique de plus de 4 semaines voire 2 semaines pour le triazolam et le flunitrazépam (pour ce dernier, le pharmacien doit même fractionner sa délivrance pour ne donner que 7 jours de traitement).

Pas d'abus !

SomnifèresDans tous les cas, la prise d'un somnifère de son propre chef est une erreur. Les risques de dépendance sont tels que l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) a publié des recommandations destinées aux médecins (les références médicales opposables ou RMO). Ce texte leur demande de ne prescrire un somnifère qu'après échec des méthodes physiologiques ou psychologiques.

Ne pas confondre somnifères et somnifères

Il existe de nombreuses classes médicamenteuses, toutes n'ayant pas les mêmes effets. Si la plupart ne sont délivrées que sur prescription médicale (barbituriques, benzodiazépines), d'autres tels que (doxylamine), sont disponibles sans ordonnance. N'hésitez pas à questionner votre pharmacien ou votre médecin, les conseils de ces professionnels de santé vous seront d'un grand secours pour venir à bout de vos troubles du sommeil.
 

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Search

Membres

Formulaire de contact

Nom

E-mail *

Message *

Archive

Articles Populaires

Copyright © DANY LOV AMOUR | Créé pour la Fondation Mpaka Elisabeth
GROUPE AHODHA CORPORATION